Angélique B.
Caviste passionnée
RÊVEUSE ⬥ GOURMANDE ⬥ LIBRE
DÉTERMINÉE ⬥ INTUITIVE ⬥ PASSIONNÉE
Mis à part son amour pour la bonne chère, une fibre entrepreneuriale innée et une incroyable soif d’apprendre, rien ne prédestinait cette ardennaise trentenaire à une carrière dans le vin. Elle est cependant de celles qui se laissent guider par leur intuition et leurs rêves. Après un virage à 180°, elle vit maintenant l’aventure “Les Bouches Rouges” à 100 km à l’heure! Ce métier allie tout ce qu’elle aime et tout ce qui la nourrit: la convivialité, les voyages, l’indépendance, l’apprentissage perpétuel et la remise en question au quotidien. Pour certain(e)s le bonheur est dans le pré, elle l’a trouvé dans la dive bouteille !
10 CHOSES QU‘ELLE AIME
- Les gens (mais uniquement les authentiques, sans chichis)
- Le gras mais le bon (bah quoi c’est la vie non ?!)
- La curiosité (quand elle est bien placée)
- Les époques qu’elle n’a pas vécues (allez comprendre)
- La mer quand il fait gris (et quand il fait soleil aussi)
- Refaire le monde accoudée à un bar (“Le comptoir d’un café est le parlement du peuple” disait Balzac)
- Le vin (évidemment) et tout ce qui en découle (le partage,les rencontres, le plaisir … l’ivresse)
- Les mots en “in/im” (impossible – invisible – interdit – incroyable – imprévu – imprudent – indécis – insolent – improbable – indomptable – et cetera, la liste est longue)
- Les voyages (il y a tellement de choses à voir)
- Les petits détails qui font toute la différence
Eric Boschman
Eric Boschman est un sommelier belge, né le 25 août 1964. Titulaire de nombreuses distinctions, dont celle de meilleur sommelier de Belgique en 1988, il est aujourd’hui une personne de référence dans l’univers du vin en Belgique, en déclinant sa passion à travers les médias et par l’organisation d’événements.
Qui est Angélique ?
Par Eric Boschman
Je ne le sais pas. Enfin pas vraiment. Mais qui peut se vanter de savoir qui est une autre personne, il est déjà compliqué de savoir qui nous sommes le temps d’une vie…
Pourtant, lorsqu’elle m’a demandé de sa voix cristalline si j’acceptais de créer son portrait, j’ai accepté sans même réfléchir plus d’une seconde. Pourquoi ? C’est ce que je vais vous expliquer.
Angélique est un piège. Quand on la croise la première fois, on est happé par ses yeux bleus aux nuances changeantes suivant les heures du jour ou l’ambiance.
Déjà, son prénom est un leurre : Angélique. Pour les plus de cinquante ans, cela raisonne immanquablement « marquise des anges ». Pour les moins d’un demi-siècle d’âge un peu lettrés, cela sonne « fragile, pure, petite chose »
Ensuite elle est toute fine, délicate, on pourrait la croire fragile, statuette de biscuit vernissé.
Erreur, erreur et encore erreur.
Ne la sous-estimez jamais.
Elle n’est pas qu’une très jolie femme, ça c’est sa tenue de camouflage. Angélique sait ce que travailler signifie, mais elle connaît surtout le sens du mot persévérance. Rien ne peut la faire dévier de ses buts, de ses passions, de ses envies.
Lorsqu’elle s’est lancée dans le projet Les Bouches Rouge, vu de l’extérieur, il aurait été facile, simpliste peut-être, de réduire cela à une action fémino-marketing. Il n’en n’est rien. Ce n’est pas l’idée. Vraiment pas. Son projet est avant tout d’être heureuse au quotidien en partageant ses découvertes et sa passion.
Cette femme solide à les pieds sur terre, elle ne prétend pas que les femmes goûtent autrement, mieux ou moins bien, là n’est pas l’important. Son idée, son envie, c’est de joindre sa passion pour le vin à sa vie. Elle déguste vachement bien, sans faire de bruits, sans se prendre au sérieux, sans complexes, dans un monde plutôt masculin elle se sent comme un poisson dans l’eau.
Angélique est une bosseuse, elle sillonne inlassablement les vignobles d’ici et d’ailleurs, elle teste, goûte, rencontre, partage, sélectionne, capitaine tenant la barre de ses envies pour guider le navire à bon port. Ses idées fusent en permanence pour améliorer son projet, sa gamme, les produits qu’elle propose.
Parce qu’en femme intelligente qu’elle est, elle sait qu’il ne faut jamais s’endormir sur ses acquis et que chaque jour il faut remettre l’ouvrage sur le métier.
Et ça, c’est un bonheur, de quoi en avoir la bouche rouge…